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Je serai heureux de vous rencontrer à l'occasion de la présentation du livre d'artiste LE TEMPS PARTAGÉ. Une nouvelle édition originale des Éditions d'art FMA en collaboration et en présence des poètes, Marc Alyn et Nohad Salameh.

JEUDI 24 OCTOBRE 17H - 20H

LIBRAIRIE BLAIZOT

164 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8

DAS KÜNSTLERBUCH, EINE EMPFINDLICHE ERFAHRUNG

BERNARD ALLIGAND, DER ANDERE POET Gaston Puel 2008

Bernard Alligand ist einer der seltenen Illustratoren, die mit dem traditionellen Layout brechen, indem sie die gesamte Doppelseite in Besitz nehmen, ohne befürchten zu müssen, den Text zu berühren und manchmal ein paar Buchstaben leicht zu verschleiern. Er bezieht nicht nur den gesamten Umfang der Seite, sondern auch deren Dicke in die Arbeit ein, indem er eine signifikante Prägung erstellt, deren Reliefs er auf beiden Seiten des Blattes ausnutzt, sowie die Plastizität des Fehlers zwischen zwei nicht genähten Notizbüchern von dem Buch. In dem Katalog, in dem Bernard Alligands Spende an Angers im Jahr 2009 begrüßt wird, schreibt Jean-Pierre Geay: "Sie sind der einzige Malerfreund von mir, der den Text in seiner Gesamtheit auffasst und ihn in einem visuellen Kontinuum mit seiner Vollständigkeit und Ungebundenheit darstellen möchte in einer Sprache aus Materie in der Entstehung oder in der Metamorphose und aus festen Formen ".

Auszug aus dem Werkverzeichnis von JP Geay 2016

IM VIDEO ENTDECKEN

LES COMPOSITIONS DE BERNARD ALLIGAND SONT SOUVENT PONCTUÉES d'explosions cosmiques ou volcaniques, de projections de formes inconnues qui naviguent dans la page ou y laissent leur sillage comme dans un espace aérien illimité. Dans cette traversée soudaine des pages, les formes de Bernard Alligand n'ont plus besoin des cadres - fenêtres sur un monde inexploré - ni de perspective interne. S'y substituent une combinatoire des formes et des couleurs dans un chromatisme d'une remarquable richesse, des modulations de la lumière dans la matière jusques à travers des jeux de miroitement et de transparence, et le travail constant sur l'épaisseur de la matière picturale, sur les gaufrages, sur les gravures au Carborundum et sur les collages volumineux de sables, de paillettes ou de fragments de toiles peintes. Bernard Alligand n'est pas loin de sculpter la page dans sa volonté de capter la lumière, de l'arrêter sur la surface de la feuille. Ses interventions sur les livres, inséparables du reste de son oeuvre peint et gravé, revêtent une puissance tactile portée à l'extrême dans ses subtils rehauts de gouache blanche à même le vélin blanc et dans ses gaufrages à sec qui immanquablement attirent le doigt du lecteur pour suppléer les doutes du regard.

Extrait du catalogue raisonné de J.P. Geay 2016

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